Coronavirus à Madagascar : les mesures économiques pour soutenir les entreprises

coronavirus

Dans un contexte de crise sanitaire liée au Coronavirus, le gouvernement a procédé à une mise en place de mesures visant à épauler les acteurs économiques pour faire face à l’épidémie. Les décisions prises par l’État malgache, après des négociations avec les parties prenantes, ont pour objectif de limiter les pertes de travail et d’aider les entreprises en ces temps de difficulté.

De nombreuses mesures prises après concertation avec les acteurs du secteur privé

Face à la menace de l’épidémie du Coronavirus, le président Andry Rajoelina a proclamé l’état d’urgence sanitaire sur tout le territoire de la République de Madagascar. Selon le décret n°2020-359 du 21 mars 2020, la durée est fixée à 15 jours. Sur le plan social, le chef du gouvernement a annoncé le plan d’urgence sociale pour venir en aide aux individus impactés directement par le confinement. Tandis que sur le plan économique, des mesures ont été prises à la suite de négociations avec différents groupements d’entrepreneurs du secteur privé.

Déclaration et paiement d’impôts synthétiques reportés

Pour soutenir les entreprises et pour amortir l’impact de la crise sur l’économie, plusieurs aides fiscales ont été proposées par le gouvernement. Dans ce cadre, il a été décidé que la déclaration et le paiement des impôts synthétiques soient reportés chez les acteurs du secteur privé. De même pour le règlement des frais du service médical de l’OSTIE (Organisation Sanitaire Tananarivienne Inter Entreprises), ainsi que les cotisations de la CNAPS (Caisse Nationale de Prévoyance Sociale.

Contrôles fiscaux suspendus

Parmi les autres décisions prises par l’État malgache en faveur du secteur privé, il a été annoncé que les entreprises bénéficieront d’une suspension des contrôles fiscaux et des avis aux tiers détenteurs. Des négociations ont également été menées par le chef du gouvernement avec l’Association des responsables de banques permettant aux entreprises et aux particuliers de profiter d’un report d’échéance pour les prêts bancaires et les crédits immobiliers. Dans ce cadre, Andry Rajoelina a tenu à souligner que sa priorité était de réduire le risque de licenciement et de chômage technique, mais surtout d’aider les entreprises et les startups à surmonter les difficultés rencontrées liées à l’épidémie.