Madagascar à la traîne sur les moyens de paiement en ligne ?

Le commerce en ligne est un secteur qui n’est pas encore assez développé sur la Grande Ile. Selon un sondage réalisé par Stileex : une personne sur 10 seulement déclare avoir déjà effectué un achat en ligne à Madagascar. Le problème du paiement en ligne est un frein pour le développement de l’e-commerce sur l’ile. L’utilisation limitée de certains services de paiement comme Paypal, constitue également un frein à l’ouverture des entreprises malgaches à l’international.

Le paiement par « mobile banking » a connu un essor considérable à Madagascar depuis ces cinq dernières années, avec un nombre d’utilisateurs de près de 5,8 millions fin 2016. Bien que le paiement mobile ait permis au commerce en ligne de gagner du terrain sur le territoire malgache, le problème pour certaines entreprises plus ambitieuses persiste, car ce système n’est pas encore adapté pour l’e-commerce international.

Les moyens de paiement en ligne pour les entreprises à Madagascar

La question des moyens de paiement en ligne reste l’un des premiers blocages pour les entreprises malgaches ambitionnant de percer sur un marché étranger. Il existe quelques services de paiement en ligne disponibles à Madagascar (Payza, Skrill…), mais certains affichent des commissions de transactions assez chères et d’autres ne sont pas fiables sur le long terme. Autre problème, si vous utilisez Skrill par exemple, vous ne pouvez pas faire des virements vers un compte bancaire auprès de certaines banques malgaches.

Le paiement par « mobile banking » à Madagascar

Il est vrai que le paiement par « mobile banking » s’est vulgarisé, mais ce service ne convient pas pour ceux qui veulent s’ouvrir vers l’extérieur. Aujourd’hui, les opérateurs développent des API pour intégrer les paiements mobiles, mais ces programmes ne sont pas encore adaptés à la vente en ligne à l’international.

Face à ces difficultés, certaines entreprises n’ont d’autres solutions que d’opter pour les virements bancaires, qui sont rapides, mais avec des frais de virements exorbitants.